Rudain-Frayse OKANA 
À la demande du président américain Donald Trump, les premiers soldats de la Garde nationale déployés dans la capitale fédérale américaine, Washington, ont débuté les patrouilles armes à la main. Une mesure dissuasive qui vise à lutter contre l’insécurité au sein de la ville située dans le district de Columbia. Une initiative du 47è président américain qui ne fait pas l’unanimité, car, selon les autorités locales, les chiffres montrent une baisse de la criminalité.
Ce sont au total plus de 2 200 soldats de la Garde nationale américaine, armés, qui patrouillent dans les rues de Washington depuis hier, dimanche 24 août 2025, sur instruction du président Donald Trump. La décision a été prise, dit-il, pour lutter contre la criminalité. Une assertion que la police locale semble ne pas valider, estimant que les données sont tout autres. Ce qui laisse monter des intentions pouvant aboutir à une escalade.
Toutefois, dans cette mission, les militaires ont des règles d’engagement claires. En effet, les soldats du détachement spécial conjoint de Washington D.C (JTF-DC) et les réservistes, ne sont autorisés à faire usage de la force qu’en dernier recours et seulement en réponse à une menace imminente de mort ou de blessure corporelle grave, tel que l’a rappelé un communiqué officiel de l’armée américaine. De son côté, Donald Trump a déclaré que Washington était » envahie par les gangs » et que ces déploiements sont nécessaires pour la « nettoyer ».
Il faut noter que ce déploiement des soldats de la Garde nationale n’est pas le premier du genre. Ils avaient déjà été mobilisés en juin dernier à Los Angeles, secoués par plusieurs manifestations contre la politique migratoire du gouvernement fédéral.
