
Depuis plusieurs jours, les habitants du quartier PK9, derrière l’hôpital d’instruction des Armées Omar Bongo, vivent un véritable calvaire lié à l’absence d’eau courante. Dimanche dernier, une foule impressionnante s’est rassemblée autour de la seule pompe publique encore fonctionnelle, dans l’espoir de remplir quelques bidons, a constaté l’Agence gabonaise de presse.
Dès l’aube, des centaines de riverains, munis de récipients, de brouettes et même de véhicules, se sont alignés dans une file interminable. « Je suis ici depuis 5 heures du matin. Il y a trop de monde pour une seule pompe. Ce problème est récurrent, nous sommes fatigués et nous nous sentons abandonnés par la SEEG », déplore Divagou Esther, enseignante.
Cette unique source d’eau est désormais sollicitée non seulement par les habitants de PK9, mais aussi par ceux des quartiers voisins comme Bambouchine, Évasion, PK10 à 12 ou encore Bethsaida, également confrontés aux coupures.
Face à cette situation, les populations appellent les autorités à agir rapidement. Elles proposent la multiplication des points d’eau publics en attendant une solution durable de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), restée silencieuse sur les raisons de la coupure.
« Nous adressons un cri de détresse à notre Chef de l’État pour qu’il intervienne. Cette situation nous désespère », a lancé Carine Koumba, commerçante du quartier.