
Seulement quelques semaines après le démarrage effectif des cours pour le compte de l’année scolaire 2025-2026, l’on enregistre déjà des insuffisances notables au sein des établissements du pays, conséquences , semble-t-il, de l’engagement de certains enseignants dans les échéances électorales à venir. Une situation qui impacte directement sur l’apprentissage des élèves.
Classes intermédiaires ou celles qui préparent des examens de fin d’année, aucune d’entre elles n’est épargnée. Et le constat au sein des établissements est le même, les enseignants, pour bon nombre d’entre eux, manquent à l’appel. candidats, colistiers ou membres d’une équipe de campagne, chacun déploie ses moyens pour embrasser une carrière politique, au détriment des apprenants.
Pour palier ce déficit, les responsables d’établissements tentent de trouver des parades, afin de maintenir les élèves dans de bonnes conditions, malgré la situation. C’est notamment le cas dans un Lycée public de la capitale gabonaise, où des élèves de classe de terminale se retrouvent plus d’une soixantaine au sein d’une même salle, afin de prendre part à un cours de mathématiques. Une démarche qui résulte de l’absence d’un enseignant, parti en campagne.
Si l’on s’accorde à dire que le système éducatif national doit connaître une véritable refonte, cela devra également intégrer le changement de paradigme.