
La capitale gabonaise Libreville vit depuis deux jours au rythme de la campagne électorale qui s’est ouverte le 17 septembre dernier, dans le cadre des prochaines élections législatives et locales, qui pointent à l’horizon. Dans cette effervescence à forte connotation politique, la circulation au sein des quartiers de « Libreville la belle » devient difficile, conséquence du déploiement des états-majors politiques sur le terrain. Ce vendredi a été particulièrement marqué par une série d’embouteillages, au grand dam des usagers.
Montagne Sainte, Centre médicaux, IAI, Awendjé, Mindoumbé, Rond-point de la Démocratie, sans oublier Akébé ; aucune zone n’a été épargnée par les » bouchons monstres ». Une situation qui a mis à rude épreuve non seulement les automobilistes, mais aussi les usagers qui empruntent ces moyens de locomotion. Le mot dominant de la journée a été » patience ». En effet, il en fallait, pour ne pas verser dans l’imprudence, devant l’attente et certains comportements de l’incivisme routier.
Il faut noter que la situation s’est poursuivie tout au long de la soirée dans certaines zones du Grand Libreville, avec les mêmes conséquences, des véhicules en file indienne pendant des heures, les chauffeurs attendant d’avoir une opportunité pour avancer.