19 octobre 2025

‎Libreville/Transport en commun : quid de l’état des véhicules en circulation ?‎

Le métier de transporteur est un domaine d’activité qui a un fort taux d’attractivité, au regard du nombre de personnes qui se lancent dans cette profession, que ce soit de manière formelle ou informelle, mais aussi occasionnelle ou à temps plein. Dans cette coloration, il y a tout de même un problème qui revient à chaque fois que l’on emprunte l’un de ces moyens de déplacement , celui de l’état de ces véhicules, qu’il soit mécanique ou en lien avec la salubrité à l’intérieur.

‎Sièges dégradés, carrosserie perforée, l’intérieur dans un état de délabrement avancé, c’est le décor qui se dresse aux usagers, lorsque ces derniers ont le malheur d’arrêter un véhicule de transport qui ne répond plus aux normes de mise en circulation. Si l’urgence du déplacement fait que les usagers soient obligés de se contenter de ce « luxe », il n’est pas rare que le ras-le-bol prenne le dessus sur tout. En effet, l’état désastreux de ces taxis ou clando est souvent à l’origine de la dégradation des vêtements que portent les clients, notamment lorsqu’il sont de couleur blanche. Un désagrément que bon nombre de Librevillois et Librevilloises connaissent très bien.

‎Si dans certains cas, la dégradation des vêtements peut être considérée comme étant un incident mineur, les esprits peuvent vite se chauffer lorsqu’il s’agit d’une blessure contractée après un contact avec un compartiment du véhicule en décomposition. Conséquence directe, l’usager peut être exposé à des infections, lesquelles peuvent considérablement impacter la santé de ce dernier. Dans certains cas, le recours à une injection antitétanique, pour faire face au tétanos, est la solution d’urgence ultime.

‎Au regard de la situation, des questions émergent auprès des populations, notamment celles concernant l’efficacité des contrôles émanant des autorités de tutelle, quand on sait que ces derniers devraient constituer un rempart contre les véhicules en défaillance technique ou mécanique. Comment expliquer le maintien en circulation de ces véhicules, pendant plusieurs années, au vu et au su de tout le monde ? Une interrogation qui vaut son pesant d’or.

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