Rudain-Frayse OKANA 
Tout en espérant un retour express des bus scolaires, les élèves du lycée technique Omar Bongo de Libreville, réunis au sein de la coopérative dite du « grand CAPO », ont effectué une sortie, afin de revenir sur la situation qu’ils traversent en matière d’accès au transport. Les apprenants, conscients du bien fondé des moyens roulants mis à leur disposition et mal gérés, ont souhaité faire un mea-culpa, après des actes déshonorants.
« Aujourd’hui nous regrettons nos actions, et nous les assumons. Désormais, nous voulons le retour des bus de transport, quitte à ce qu’ils soient payants. Aussi, nous, la coopérative du Grand CAPO, avons décidé de mettre en place un nouveau mode de fonctionnement. Si un élève dégrade un bus, ce dernier sera responsable des répercussions. Aussi, le concerné devra, ainsi que ses parents, prendre en charge les dégâts matériels occasionnés », a martelé l’un des représentants des élèves.
Une sortie qui sonne comme une invite à la prise de responsabilité, mais aussi du retour au calme, dans un environnement scolaire souvent marqué par de cas de violence. Si la démarche des élèves du Lycée Technique Omar Bongo est saluée par tous, celle-ci soulève, cependant, l’épineuse question d’insécurité au sein de nos établissements scolaires. Aucun bassin pédagogique du pays n’est exempté, d’où l’urgence de remédier à cela. En prenant les choses en main, ces apprenants font preuve de courage et de détermination, pour que leur environnement d’apprentissage soit des plus sûrs.
