
En face de la tribune officielle de la place des fêtes du bord de mer s’érige fièrement plusieurs bâtisses et autres monuments. Il s’agit de la sortie de terre de l’esplanade Georges Damas Aleka, l’une des grandes figures du paysage politique gabonais après les indépendances. Personnage emblématique donc, l’homme qui fut président de l’Assemblée nationale de 1964 à 1975 est connu plutôt pour ses talents de compositeur.
Il est l’auteur et le compositeur de l’hymne national du Gabon, « La Concorde ». Ce chant, hautement symbolique, est l’expression de l’identité gabonaise, à travers des sonorités et des paroles qui appellent à l’union sacrée autour d’un même idéal, la prospérité du Gabon, et ce, avec la contribution de tous ses fils.
La concorde est identifiée sous le code ISWC (International Standard Musical Work Code, ou Code international normalisé pour les œuvres musicales) . Georges Damas Aleka est identifié comme le compositeur auteur original ayant droit sous la référence IPI 00007 38 68 79. L’infrastructure dressée au bord de mer est un témoignage de reconnaissance de la nation envers son fils.
En ce qui concerne la composition de cette esplanade Georges Damas Aleka, celle-ci abrite huit (8) pavillons, illustrant les huit des neuf (9) provinces que compte le pays. La structure principale, quant à elle, symbolise la province de l’Estuaire où est construit l’édifice. Nous pouvons aussi observer l’apparition d’un mât de 30 mètres, un monument de sept (7) étages, censé accueillir plusieurs salons de haut standing.
Pour les Librevilloises et Livrevillois, au-delà de l’hommage qui est rendu à Georges Damas Aleka, ce projet revêt un intérêt particulier, en ce sens qu’il vient modifier la structure architecturale de cette partie de la capitale gabonaise. Un investissement qui, à long terme, pourra constituer une source d’attraction pour les visiteurs, tant locaux qu’internationaux.