Rudain-Frayse OKANA 
Le 24 octobre est une date symbolique pour la communauté internationale. Elle marque à la fois la Journée des Nations Unies, la Journée mondiale d’information sur le développement et la Journée mondiale contre la poliomyélite. Trois commémorations qui trouvent un écho particulier au Gabon, engagé dans plusieurs programmes soutenus par les agences onusiennes.
Depuis son adhésion à l’Organisation des Nations Unies, le Gabon bénéficie de l’appui de plusieurs institutions comme le PNUD, l’OMS, l’UNICEF et l’UNESCO. Ces agences accompagnent le pays dans des domaines essentiels tels que la santé, l’éducation, la bonne gouvernance et la protection de l’environnement.
Grâce à ces collaborations, le Gabon a enregistré des progrès notables, notamment dans la préservation de la forêt et la lutte contre le changement climatique, deux axes souvent salués au niveau international.
La Journée mondiale d’information sur le développement rappelle l’importance d’une croissance inclusive et durable. Le Gabon, malgré ses atouts économiques, fait encore face à des défis tels que la diversification de son économie, la réduction des inégalités sociales et le renforcement de la gouvernance publique.
Les programmes soutenus par le système onusien visent justement à encourager l’autonomisation des jeunes et des femmes, afin de favoriser un développement plus équitable.
La Journée mondiale contre la poliomyélite met en lumière les progrès réalisés dans la lutte contre cette maladie. Si le Gabon ne compte plus de cas déclarés, les autorités restent vigilantes. Avec le soutien de l’OMS et de l’UNICEF, des campagnes de vaccination et de sensibilisation sont régulièrement menées pour éviter toute réapparition du virus.
Toutefois, au-delà du soutien de l’institution onusienne auprès de nombreux pays, celle-ci connaît depuis quelques années de vives critiques, devant ce que d’aucuns qualifient « d’impuissance », en ce qui concerne la résolution de certains conflits armés à travers le monde. Parmi ces derniers, nous avons celui opposant l’armée congolaise au groupe rebelle du M23, qui serait soutenu par le Rwanda ; comme l’a toujours martelé Kinshasa. Aujourd’hui, plusieurs pays appellent à la refonte de l’organisation, qui devrait intégrer les défis contemporains dans son mode de fonctionnement.
