Le 21ᵉ Congrès de l’Association des Sociétés d’Électricité d’Afrique (ASEA) s’est tenu du 26 septembre au 3 octobre 2025 au Caire, en Égypte. Réunissant les principaux acteurs du secteur énergétique africain, cette rencontre a porté sur le thème « Les enjeux de la transition énergétique », un sujet au cœur du développement durable du continent.
La délégation gabonaise, conduite par Steeve Saurel Legnongo, Administrateur Directeur Général de la SEEG, a pris part activement aux échanges. Sa présence a permis de consolider la place du Gabon dans le débat sur l’avenir énergétique africain, tout en valorisant les efforts de la SEEG dans la modernisation du secteur de l’électricité.
Moment fort du congrès : la désignation de la SEEG à la Vice-Présidence du Comité Exécutif de l’ASEA pour l’Afrique centrale. Cette nomination consacre le rôle croissant de l’entreprise gabonaise dans la promotion d’une gestion performante et durable de l’énergie. Elle permettra à la SEEG de contribuer davantage aux réflexions régionales sur la transition énergétique, l’accès universel à l’électricité et la modernisation des réseaux.
Le rendez-vous du Caire a été marqué par des échanges importants, pendant huit (8) jours, sur des thématiques majeurs, telles que l’intégration des énergies renouvelables, pour exploiter le potentiel solaire, éolien, hydraulique ou géothermique du continent ; la modernisation des réseaux électriques, souvent vétustes et peu adaptés à la demande croissante et l’efficacité énergétique, afin de réduire les pertes et d’optimiser la consommation.
Le Forum ASEA-BAD a notamment souligné l’importance d’une gouvernance transparente et d’une meilleure coopération entre les États, afin d’atteindre les objectifs en matière de couverture énergétique sur le continent. Toutefois, si la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est vue être honorée à l’international, sur le plan domestique ses actions restent très décriées au fil des années. Coupure d’électricité intempestive, fourniture insuffisante en eau et infrastructures défaillantes, voilà le décor auquel les gabonais sont habitués.
Un paysage qui est à l’opposé des attentes des populations. En prenant la Vice-Présidence du Comité Exécutif de l’ASEA, la SEEG et sa classe dirigeante ont une occasion de revoir leur copie, car si la situation semble ne pas inquiéter sur le plan national, celle-ci pourrait très vite tourner à la dérision à l’international si rien n’est fait.

