Les avocats d’Hervé Patrick Opiangah ont tenu, hier vendredi 14 novembre 2025, une conférence de presse , afin de dénoncer ce qu’ils qualifient d’« acharnement organisé » contre leur client, poursuivi notamment pour viol dans une affaire qu’ils jugent « ancienne et fragilisée ».
Une affaire vieille de plus de 25 ans
Selon les conseils d’Hervé Opiangah, les faits pour lesquels leur client est poursuivi remonteraient à plus de vingt-cinq ans. L’enfant supposément impliqué, aujourd’hui âgé d’environ 34 ans, « n’a jamais elle-même déposé plainte », affirment les avocats. La procédure aurait été engagée à l’époque par la mère de celle-ci, une configuration que la défense estime insuffisante pour justifier la persistance des poursuites. Les avocats parlent ainsi d’une affaire « ressuscitée » et utilisée aujourd’hui pour exercer une pression sur Hervé Opiangah, dont ils soutiennent fermement l’innocence.
Une perquisition contestée
La défense est également revenue sur la perquisition menée au domicile d’Hervé Opiangah le 20 novembre 2024. Lors de cette opération, plusieurs biens précieux auraient été saisis. Problème : selon les avocats, cette perquisition se serait déroulée « sans mandat » et sans qu’aucun procès-verbal n’ait été établi, en violation flagrante des procédures légales.
Ils affirment que cette intervention, qu’ils qualifient d’« illégale et arbitraire », s’est déroulée en dehors de tout cadre juridique. Malgré cela, les biens saisis n’auraient jamais été restitués à leur propriétaire.
Une violation de la loi, selon la défense
Pour les avocats d’Hervé Opiangah, l’attitude du parquet de la République est en contradiction avec les textes en vigueur. Ils accusent le parquet d’avoir « violé la loi » en conservant les biens de leur client malgré l’absence de fondement légal ayant justifié leur saisie.
Cette situation laisse penser, selon eux, qu’une « pression » serait exercée quelque part pour maintenir Hervé Opiangah sous contrainte, tant sur le plan judiciaire que moral.
La défense exige la restitution immédiate des biens
Face à ce qu’ils décrivent comme une injustice manifeste, les avocats exigent la restitution immédiate des biens saisis lors de la perquisition du 20 novembre 2024. Ils appellent également au respect strict des droits de la défense et à un traitement équitable du dossier.
La conférence de presse s’est achevée sur un appel solennel à l’impartialité judiciaire, la défense affirmant qu’elle poursuivra toutes les voies légales possibles pour faire rétablir les droits de leur client.

