Rudain-Frayse OKANA 
Le contient africain semble être embarqué dans une ère politique nouvelle, avec la recrudescence de coup d’État à travers les pays. Après le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Guinée Conakry, le Gabon, et plus récemment à Madagascar ; le tour revient à la Guinée-Bissau d’enregistrer un changement politique à sa tête. L’on apprend que l’actuel président du pays, Umaro Sissoco Embaló est mis aux arrêts, ce mercredi 26 Novembre 2025, par les forces de sécurité, dans ce qui ressemble fortement à un coup d’État.
Selon les informations relayées par « Jeune Afrique « , le président Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló aurait été arrêté vers 12 heures, alors qu’il se trouvait dans son bureau, au palais présidentiel. Des tirs ont été entendus à proximité du Palais, semant la panique auprès des populations. Il faut dire que cela intervient dans un contexte où le pays entier est en attente des résultats des élections présidentielles et législatives qui se sont déroulées dimanche dernier et dont le président sortant, Umaro Sissoco Embaló revendiquait déjà sa victoire avec 65% des suffrages exprimés.
Dans cette démarche d’auto proclamation, le camp du principal challenger du président Sissoco Embaló a emboîté le pas en revendiquant aussi la victoire, ce qui a mis le feu aux poudres. Le candidat de l’opposition Fernando Dias de Costa et ses partisans ont indiqué avoir remporté l’élection présidentielle, accentuant ainsi les tensions; alors que les résultats officiels devraient être connus en fin de semaine.
Le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d’état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, tous ont été mis aux arrêts au même titre que le président. Chez nos confrères de Jeune Afrique, Umaro Sissoco Embaló a affirmé « qu’aucune violence n’avait été commise à son encontre lors de ce « coup d’État » qui aurait été dirigé par le chef d’état-major de l’armée de terre.
Il faut noter que ce pays n’est pas à son premier épisode du genre, car le pays a souvent fait face à des tentatives de coup d’État, des soulèvements, voire des « coups d’État réussis » à l’image de celui-ci.
