La Rédaction 
Les échangeurs de la capitale gabonaise sont quasiment tous transformés en marchés anarchiques faute d’espaces commerciaux adéquats, ou refus systématique des commerçants de rejoindre ceux déjà existants. Une situation qui représente un danger pour les usagers au point que l’on se demande qu’adviendrait-il en cas d’effondrement ?
Les usagers sont exposés aux risques d’accidents en permanence du fait des activités commerciales qui se sont érigées sous les échangeurs, réduisant de facto commerçants, acheteurs et passants, en potentiels victimes si un effondrement se produisait.
Cette situation de plus en plus critique est vérifiable à l’échangeur de Nzeng-Ayang et celui des Charbonnages, qui en plus, présentent des fissures, et suintent pendant les pluies, comme pour montrer leur fragilité et donc, leur état de désuétude.
Du coup, l’on s’interroge sur le respect des normes en la matière par l’entreprise commise à la tâche ?
Parlant justement du respect des normes, un cratère situé à quelques jets de pierres du pont de Nzeng-Ayong attire également l’attention des populations impuissantes face à ce qui pourrait être qualifié comme de la négligence.
Si l’on a souvent assisté à une forme de guéguerre entre commerçants et forces de l’ordre, c’est justement parce que ces espaces ne sont nullement dédiés à l’activité commerciale, or cette dernière est à l’origine d’accidents en plus d’être la source des embouteillages tant décriés dans la capitale gabonaise.
Une sensibilisation autour des risques au niveau de ces infrastructures qui se dégradent progressivement serait souhaitable.
