21 septembre 2024

Le Sénégal s’embrase, la communauté internationale se mobilise

Les appels au calme et à l’arrêt des violences se sont succédé vendredi au Sénégal et à l’étranger après un déchaînement qui a poussé les autorités à déployer l’armée à Dakar, la capitale et qui fait craindre un embrasement en cas d’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024 condamné à la prison ferme.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné la violence et « exhorté tous les acteurs à […] la retenue », a dit un porte-parole. Langage similaire de la part de la France, aux relations fortes avec le Sénégal et « extrêmement préoccupée » : Paris appelle « à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal ».

La Communauté des États ouest-africains (Cédéao) a fait part de son « inquiétude » et appelle toutes les parties à « défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité ». Pour le journal Walf Quotidien, il est on ne peut plus clair que le Sénégal, dont la démocratie et la stabilité sont citées un peu partout, « bascule dans la violence ».

En effet, le Sénégal, réputé comme un rare îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest sans être exempt de troubles en période préélectorale, a connu jeudi l’une de ses pires journées de contestation depuis des années avec la mort de neuf personnes selon le ministère de l’Intérieur, à la suite dans les violences qui ont succédé à l’arrestation d’Ousman Sonko.

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