En raison de la morosité de ses moyens, le choix du consommateur va se porter sur des aliments plus accessibles et pas forcément sains.
À s’y méprendre, l’espoir suscité par les récentes assises sur la vie chère commence à s’estomper. En cause, les prix des produits de consommation courante qui continuent de flamber.
C’est une évidence, avec pour conséquence, la malbouffe. Cet état de fait désignant la préférence des ménages moins nantis pour des denrées alimentaires plus accessibles. Et donc moins onéreuses que les aliments sains.
En effet, le constat montre que le consommateur dit « économiquement faible » n’a pour unique choix que de se tourner vers des aliments à sa portée, fermant ainsi les yeux sur leur qualité. Pour caricaturer, il se résoudra à acheter des tas de poissons couverts de mouches, à cause de ses moyens qui ne lui permettent pas d’aller faire ses courses dans les grandes surfaces de la place.
Cela est d’autant plus évident qu’un chien affamé peut ronger un os qui n’a plus de chair. Et là, tout le monde s’accorde effectivement à dire que les risques liés à la malbouffe sont réels et multiples, notamment du point de vue de la santé du consommateur.