Juliette Bayard Le quartier d’Awendjé sis au 4ème arrondissement de la commune de Libreville fait face à une pénurie d’eau qui dure depuis maintenant huit longues années.
Cette situation a des conséquences graves pour les résidents, en particulier les enfants et les personnes âgées, qui sont contraints de faire face quotidiennement à de longues files d’attente pour obtenir de l’eau. Ce qui va les exposer aux risques de vol et d’agression.
Un forage comme unique point d’eau, insuffisant pour répondre aux besoins du quartier Awendjé. Celui-ci est la seule source pour s’approvisionner en eau pour l’ensemble de la population. Ce point d’eau est devenu insuffisant pour répondre à la demande croissante en eau.
Les habitants doivent donc se rendre à ce point d’eau pour remplir leurs seaux et leurs récipients. Malheureusement, cette situation a engendré des files d’attente qui s’étirent sur des heures, voire des journées entières. Les femmes, les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés par cette réalité, devant parcourir de longues distances et attendre patiemment leur tour pour obtenir de l’eau.
La pénurie d’eau a un impact direct sur la santé et la qualité de vie des habitants du quartier Awendjé. L’hygiène personnelle et domestique est gravement compromise, augmentant ainsi les risques de maladies liées à l’eau contaminée. Le lavage des mains, qui est essentiel pour prévenir la propagation de maladies infectieuses, devient difficile à réaliser de manière adéquate, entrainant des problèmes de santé tels que des infections gastro-intestinales.
Ici au forage d’Awendjé, le coup de gueule des riverains.
