Juliette Bayard 
Les agents de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) ont décidé d’entrer en grève illimitée en assurant toutefois le service minimum, depuis le jeudi 15 juin 2023. Une grève qui intervient suite à la non-satisfaction de leur cahier de charge par l’Administration.
Après le préavis de grève arrivé à échéance le 14 juin dernier, les agents de la CNAMGS ont décidé de durcir le ton, suite à la non prise en compte de leurs revendications par la tutelle. Malgré leur colère, ces derniers entendent néanmoins offrir le service minimum et l’ont promis en ces termes : « nous assurons un service minimum afin de garantir la continuité de la politique sociale du Chef de l’Etat, mais nous refusons de continuer à cautionner les agissements d’une direction qui méprise Nos acquis sociaux ».
Justement après leurs échanges avec l’Administration, il ressort qu’il avait été demandé aux agents de se prononcer sur leur participation à la grève ou pas. Un exercice qui visait à affaiblir la dynamique du groupe et donc, à les diviser.
« Le DG a pris un huissier de justice pour encadrer la grève, du moins sa partie. Donc le matin, ils viennent avec des fiches pour constater la présence dès 7h30. Pour ceux qui sont en grève, c’est le service minimum, donc 3 heures de temps, à 10h30, ils arrêtent et libèrent les lieux et ceux qui ne suivent pas le mouvement, ils travaillent jusqu’à à 15h30 ».
Une tension semblable à celle de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui avance petitement vers le durcissement.
