La Rédaction 
Depuis ce mardi 11 juillet, la gendarmerie nationale est autorisée à reprendre les patrouilles et contrôles routiers dans les communes d’Owendo, Akanda, Libreville et Ntoum, selon une note de la hiérarchie militaire qui a fuité sur les réseaux sociaux. Dans celle-ci , il est fait mention « à toutes les unités » « d’interpeller tous véhicules, de procéder au contrôle d’identité des passagers et à une fouille générale du véhicule et tout bagage à bord ». Enfin, de « saisir les marchandises ou objets prohibés ».
Nulle part dans cette note, il n’est fait mention aux gendarmes de se substituer au trésor public pour encaisser les amendes liées aux infractions routières, comme il a souvent été constaté dans le passé. Mais le ver du racket est si incrusté chez certaines brebis galeuses qu’aussitôt relancé, les contrôles riment à nouveau avec cette pratique rétrograde.
Sur les lignes d’Akournam et d’Alenakiri, à Owendo, pour ne citer que ces exemples, plusieurs transporteurs suburbains ont confirmé ce jeudi la reprise de versements journaliers de 1000Fcfa chez les uns, et 2 000F chez les autres, pour tout véhicule à usage commercial. Une sorte de registre que certains gendarmes en faction tiennent avec minutie, sans que cela ne soit vraiment ignorée de qui que ce soit. une situation déplorable, pour des agents censés représenter la loi.
