19 septembre 2024

Pénitencier de Libreville : des matons bientôt devant la Cour criminelle ?

La probabilité est de plus en plus évoquée depuis que le détenu Jean Kévin a été découvert, suite à sa dénonciation, avec des traces de torture au niveau du dos.

L’inspection générale est noire de colère depuis quelque temps. La raison se trouverait dans la découverte qu’elle vient de faire au sein du pénitencier de Libreville, où un détenu, Jean Kévin, a été vu avec des marques sur le dos.

Cette découverte fait en réalité suite à une enquête autorisée au sein de la prison centrale de la capitale gabonaise par les services compétents de la justice. Et l’affaire remonte à la mi-mai 2023, apprend-on.

Durant l’enquête en question, l’administration pénitentiaire a reçu la déposition de Jean Kevin, mais aussi d’autres présumées victimes de la barbarie des matons. «Les plaignants ont été entendus sur procès-verbal le jeudi 3 août dernier», a confirmé un haut gradé de la sécurité pénitentiaire.

Les actes de torture auraient même été certifiés par un examen, selon nos informateurs. Et leurs auteurs déjà identifiés. Ces derniers devraient bientôt répondre de leurs actes devant la loi. Le Gabon, Etat de droit, ils pourraient ainsi tomber sous le coup de l’article 241-1 du Code pénal qui dispose que «l’auteur de tortures ou d’actes de barbarie est puni de 20 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 20 millions de FCFA ». Les agents pénitentiaires ne sont pas épargnés par ces dispositions.

Les autorités du ministère de la Justice, qui tiennent à faire respecter les droits humains, félicitent Jean Kevin pour avoir bravé la peur et les intimidations en dénonçant publiquement les atrocités subies.

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