
Absence de toilettes publiques dans les grands carrefours, les riverains urinent et défèquent où ils peuvent.
Depuis plusieurs années les grands carrefours de Libreville, capitale du Gabon sont plongés dans un état d’insalubrité profond. Aujourd’hui, c’est aux murs d’être arrosés d’urine et aux herbes de recevoir les excréments des riverains. Des actes inciviques aux conséquences néfastes sur la santé et qui ternissent l’image du grand Libreville et ses carrefours.
Bien que la qualité des services municipaux et leurs prestataires soient très souvent pointés du doigt face à l’état insalubre de certains carrefours et quartiers de la capitale, on note cependant que les populations participent elles-mêmes à la dégradation de leurs cadres de vie avec la présence des odeurs d’urine qui abondent dans les carrefours mais aussi des déchets qui trainent à certains endroits, malgré la présence des bacs à ordures.
Certaines zones telles que gare routière, Rio et même le gros bouquet, regorgent un coin avec une odeur déjà connue : celle de l’urine. Quand le besoin est pressant, pas moyen de chercher où se trouvent les toilettes publiques, le riverain trouve un coin où il pourra rapidement assouvir son besoin. Mettant les autres riverains dans une incommodité profonde. Car devant patienter dans ces lieux pour obtenir un transport afin de rejoindre leurs domiciles ou vaquer à leurs occupations, ils sont contraints d’inhaler ces odeurs insupportables.
Plus les années passent, la situation se dégrade. Dans une vidéo sur la toile, on peut voir un riverain déféquer à même le sol non loin de Rio. Ainsi, la présence des vestiaires dans ces zones à forte présence, est d’une importance capitale afin de lutter contre ce phénomène.