
Des personnes soupçonnées de trafic d’ivoire ont été interpellées durant la première quinzaine de ce mois d’août en territoire gabonais. Une opération qui a eu des ramifications également au Cameroun selon nos confrères de RFI.
Des présumés suspects ont été arrêtés entre Lambaréné dans le centre du pays et Makokou dans le nord-est, et placés en garde à vue. Ils auraient été stoppés par la police judiciaire des Eaux et Forêts de la province du Moyen-Ogooué avec une cargaison d’une dizaine de défenses d’éléphants massacrés au Gabon, alors qu’ils prenaient la direction du Cameroun.
Luc Mathot, le fondateur et directeur de l’ONG « Conservation-justice » dont l’optique est “la lutte contre le trafic de faune”, a consigné les autorités gabonaises dans cette opération démantèlement de réseaux illégaux.
« Il s’agit d’un réseau de trafic d’ivoire international, probablement le réseau le plus actif et le plus opérationnel au Gabon et ce, depuis plusieurs années » a-t-il déclaré.
À cause du braconnage, les populations d’éléphants ont considérablement diminué en Afrique. Comptant environ 95 000 éléphants de forêt, le Gabon serait l’un des derniers refuges de ces pachydermes.