La Rédaction 
Centre international de civilisation bantu (Ciciba). Si au terme de la Convention Intergouvernementale du 8 Janvier 1983 portant sa création, le CICIBA a été institué comme un foyer de recherche, de documentation, de formation, et de coordination, ce dernier n’a jamais rempli cet objectif.
Pire. Il est devenu un lieu de vie peu commode des populations n’ayant pas d’hébergement. Des étudiants, des chômeurs, des retraités, tous ou presque ont pris d’assaut ce lieu pour ne pas vivre à la belle étoile. « Si nous vivons ici ce n’est pas de notre bon vouloir, nous aimerions vivre dans de meilleures conditions, mais nous sommes abandonnés à nous-mêmes, l’Etat ne nous voit pas », pense Marc, qui vit dans la zone depuis plus de 10 ans.
Malgré les sollicitations de ces habitants, l’Etat n’a toujours pas répondu favorablement. « Nous vivons dans des conditions précaires. Nous sommes plus de 500 familles avec 5 personnes par famille. Nous n’avons pas l’eau, nous prenons l’eau dans les puits. L’électricité nous coûte cher, nous payons 25,000 par mois. Ceux qui n’ont pas dorment avec les lampes tempêtes. Les autorités ne prennent pas les populations en compte, c’est du mépris. C’est regrettable. Nous ressentons de l’injustice. Notre association est allée vers les autorités mais rien n’est fait », a-t-il ajouté.
Avec l’arrivée du nouveau président de la transition, les populations du Ciciba misent beaucoup d’espoir. « Ce nouveau président est là pour la transition et nous avons espoir que les choses vont marcher. En espérant que les conditions vont s’améliorer. Car, depuis on ne perçoit aucune aide de l’Etat ».
