Christian Edou 
Le gisement de Baniaka, aux mains du groupe australien Genmin, devrait produire 5 millions de tonnes de fer par an, pour 1500 emplois créés, dans sa phase d’exploitation.
Dans le cadre de la poursuite de ses rencontres avec les investisseurs miniers au Gabon, le ministre Hervé Patrick Opiangah a échangé ce lundi avec le directeur des relations gouvernementales de Genmin, Patrice Raimbault, à propos de la mise en œuvre de gisements de fer de Baniaka, dans le Haut-Ogooué.
Les deux personnalités ont ainsi passé en revue les différentes étapes de ce projet entamé depuis 2012, et qui devrait faire du Gabon une place forte de la production du fer dans le monde. Dès son démarrage, la production envisagée est de cinq millions de tonnes de minerai par an à l’export, avec des perspectives de doublement de cette capacité, a assuré Patrice Raimbault.
Le gisement de Baniaka dispose des ressources minérales certifiées JORC de 760 millions de tonnes, mais le potentiel global devrait dépasser les quatre milliards de tonnes de ressources ciblées (50 ans), pour 1500 emplois générés lors de la phase d’exploitation, selon les prévisions de la société australienne Genmin.
Le ministre des Mines a, de son côté, rappelé ce partenaire à l’embauche prioritaire des nationaux, et à la transparence dans les activités.
Si le début de l’exploitation n’a pas été clairement fixé, on peut retenir que l’étude d’impact environnemental et social est finalisée. Présentement, le Groupe est dans l’attente de certains permis pour lancer les hostilités.
