Grace Divine 
Hier, le juge d’instruction en charge du dossier a décidé d’écrouer Salvador Ondo Mba et Florentin Ngomo Assoumou.
L’Equato-guinéen Salvador Ondo Mba et le Gabonais Florentin Ngomo Assoumou croupissent désormais à la prison centrale de Libreville. Les deux individus ont été placés sous mandat de dépôt hier, après leur audition par un magistrat instructeur qui les a inculpés des faits d’escroquerie ainsi que de fabrication et de détention de faux billets de banque.
Le mois dernier, la Police judiciaire les avait interpellés à la suite d’un transfert d’argent effectué dans un kiosque Airtel money, par Florentin Ngomo Assoumou. Selon les fins limiers, il avait trompé la vigilance du gérant dudit kiosque en réussissant un dépôt de 500 mille francs en faux billets de banque sur le compte d’un autre complice.
C’est après s’en être rendus compte que les responsables de l’opérateur de téléphonie mobile ont saisi les services de l’état-major des polices d’investigations judiciaires. Lesquels ont, par des techniques propres à eux, sont parvenus à mettre la main sur les faussaires.
En enquête préliminaire, le faux monnayeur Salvador et son complice Florentin Ngomo Assoumou révèlent que « les billets en question étaient fabriqués, non seulement sur commande des clients, mais aussi pour des opérations qui leur permettaient d’avoir des vrais billets ». Des faux billets d’une valeur de 2 millions de FCFA leur rapportaient ainsi un bénéfice net de 500 mille FCFA en vrais billets.
Après un premier défèrement la semaine dernière, les deux copains ont été à nouveau présentés devant le juge d’instruction. Ce dernier les a donc envoyés à la prison centrale de Gros-Bouquet où ils attendent dorénavant leur jugement.
Rappelons que lors de la fouille organisée chez Salvador Ondo Mba, les flics avaient saisi une somme de 1 285 000 FCFA en faux billets. Dans son pays, il avait déjà fait la prison pour des faits identiques.
Quant à son ami Florentin Ngomo Assoumou, c’est un ancien caporal-chef de la Sécurité pénitentiaire. Il avait été révoqué pour complicité d’immigration clandestine, alors qu’il était en service dans la province du Woleu-Ntem. Un motif qui pour lequel il avait d’ailleurs fait la prison.
