Aide à la presse : 60 dossiers déclarés éligibles

Instauré en 2003, par le défunt président Omar Bongo Ondimba, l’appui financier aux organes écrits au départ, puis ouvert depuis 5 ans aux médias numériques, vise à soutenir l’effort de ceux-ci dans le maintien de l’expression démocratique.

Pour bénéficier de cette inscription budgétaire contenue dans la loi de finances, il fallait aux intéressés respecter trois types de critères. Il s’agit des conditions d’ordre administratif (agrément de commerce, fiche circuit, agrément technique, une équipe bien structurée, des équipements de rédaction), d’éthique et de déontologie (ne pas avoir été sanctionné par l’autorité de régulation, respecter la périodicité, la diversité d’opinion, et avoir une fiche fournie par Sodipresse pour juger de la productivité).

Ainsi, au terme de l’analyse faite en fin de semaine dernière par des membres de la commission nationale de substitution d’aide à la presse écrite et numérique, 60 dossiers ( 21 pour la presse écrite et 39 pour la presse numérique) ont été déclarés éligibles sur les 106 candidatures (41 pour la presse écrite et 65 pour la presse en ligne).

Bien qu’étant une bouffée d’oxygène inattendue, cette subvention d’aide à la presse fait grincer les dents aux bénéficiaires depuis quelques années. Évaluée à 500 millions FCFA au moment où l’instaurait feu Omar Bongo Ondimba, cette enveloppe s’est considérablement réduite à 127 millions.

Les regards restent désormais tournés vers le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema qui, lors de sa rencontre avec les représentants des médias, le 2 septembre dernier, avait fait la promesse de valoriser cette subvention et de revenir à la somme initiale.

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