
L’ONG chapeautée par Marie-Florentine Ndembet lutte contre ce phénomène depuis huit ans déjà, en milieu scolaire comme extra-scolaire.
L’ONG « Cri de Cœur contre le Harcèlement » a célébré ce jeudi 9 novembre, en différé, la Journée internationale de lutte contre le harcèlement. La mairie du 5eme arrondissement de Libreville a servi de cadre à cette manifestation, qui a vu la présence du représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF), de représentants de l’académie provinciale de l’Estuaire, et d’une forte communauté éducative, issue d’une quinzaine d’établissements de la place, dont les responsables de l’École nationale des enfants déficients(ENEDA) et leurs élèves.
Consciente de ce que le milieu scolaire est de plus en plus gangrené par les démons du harcèlement, l’ONG « Cri de Cœur » a organisé des ateliers au cours desquels les apprenants étaient encouragés à parler de leurs rapports au harcèlement, et à proposer des solutions contre ce phénomène.
Les causes du harcèlement n’étaient pas en reste. Entre les violences familiales que certains transposent à l’école, le manque d’écoute des victimes par le personnel administratif, et l’influence de certaines musiques, les participants ont fait le tour de la question.
Une sorte de thérapie au sortir de laquelle ces auteurs, victimes et témoins de harcèlement d’hier, ont promis jouer, désormais, le rôle d’ambassadeur contre le harcèlement au sein de leurs établissements respectifs.
Quant à l’ONG, elle a promis rassembler leurs avis et suggestions sous la forme d’un document à remettre à chaque responsable d’établissement, ainsi qu’aux pouvoirs publics, pour la poursuite du plaidoyer contre le harcèlement en général,et celui en milieu scolaire en particulier.