L’incident, survenu hier vendredi, a également fait un blessé, apprend-on.
On a frôlé le pire, hier à Libreville. La pluie tombée dans la nuit de jeudi à vendredi a failli causé de pertes en vies humaines au quartier Nyali, où un glissement de terrain a été enregistré et fait un blessé.
L’éboulement a néanmoins fait de nombreux sans abris, en détruisant cinq maisons, rapportent des habitants de ce quartier du cinquième arrondissement de Libreville. Bien entendu, les jeunes scolarisés vivant dans ces habitations ont tout perdu et, avec leurs familles, se retrouvent dans une situation de détresse qui interpellent le gouvernement et toute autre personne de bonne foi.
À voir les images diffusées sur les réseaux sociaux, cette catastrophe naturelle était prévisible, en raison de l’instabilité du sol. De plus, les maisons étaient construites sur une pente. C’est donc avec beaucoup de facilité qu’elles ont été emportées par la coulée de boue.
« C’est aux environs de 10 heures que nous avons été surpris par l’éboulement. La terre, qui glissait progressivement, a causé des dommages dans le quartier. Il y a même des voisins qui ont été admis dans un hôpital de la place. Toute l’arrière de notre maison a été endommagée. La cuisine et la chambre des garçons ont été détruites. Heureusement que l’incident s’est produit dans la journée. Si cela avait été dans la nuit, on aurait certainement enregistré des dégâts plus importants », rapporte un sinistré.
Le phénomène des glissements de terrain est récurrent dans la capitale gabonaise où des citoyens prennent tous les risques en construisant sur des terrains dangereux. Probablement parce qu’ils ne trouvent pas mieux.
L’on a encore en mémoire le drame survenu dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre 2022, derrière le marché banane, où sept membres d’une même famille avaient trouvé la mort à la suite d’un éboulement.
D’ailleurs, le pire est toujours à craindre dans la partie comprise entre le PK 6 et le PK 10, mais aussi dans les zones de Nyali, Okinda et Malabar, où la majorité des maisons sont bâties sur des terrains non viabilisés, et parfois sur des flancs de montagnes.