Alors qu’elle va désormais s’établir en Côte d’Ivoire, l’artiste gabonaise Emma’a ne se montre pas tendre envers son pays. A l’en croire, le Gabon est recroquevillé sur lui-même, sur le plan musical. Du moins, le pays n’offre pas de réelles opportunités de progression aux artistes. Pour évoluer, dit-elle, il faudrait aller hors des frontières. Des propos qu’elle tient dans une interview qu’elle a accordée au confrère de Life Radio, mardi dernier. Et qui n’a pas laissé indifférents ses fans et les internautes gabonais.
Récemment récompensée au Prix international des musiques urbaines et coupé décalé (Primud), un prix du reste mérité dans la catégorie « meilleure artiste d’Afrique centrale », la chanteuse gabonaise est intervenue, le 21 novembre dernier, sur les ondes de Life Radio en Côte d’Ivoire.
Une interview dans laquelle Emma’a fait savoir son projet de s’installer en Côte d’Ivoire où elle est en quête d’opportunités et d’accessibilité à l’international. Des choses que l’on ne trouve pas au Gabon, selon elle. « Le Gabon est recroquevillé sur lui-même. En vérité, quand tu es au Gabon et tu commences là-bas, il faut vraiment sortir pour rechercher les opportunités ailleurs », a-t-elle déclaré.
Une position que certains mélomanes ne partagent pas forcément car, à la suite de cette déclaration pour le moins inattendue de la part de la jeune artiste, il s’en est suivi une vague de mécontentements sur les réseaux. Entre, « ingratitude » et « manque de respect » à l’égard de la musique gabonaise, les internautes n’ont pas laissé passer cette saugrenue déclaration, et demandent à l’artiste de justifier ses propos.