
C’est ce que révèle une source proche du dossier, citant l’article 230 du nouveau Code pénal gabonais.
La justice pourrait se montrer intraitable à l’égard d’Adrien Moussavou. Interpellé puis auditionné et placé sous mandat de dépôt par un magistrat instructeur, le jeune homme de 36 ans, auteur de l’agresseur de dame Aurélie (57 ans) au quartier Nzeng-Ayong devrait comparaître ce jeudi 7 décembre 2023 devant le Tribunal correctionnel de Libreville.
Selon des sources proches du dossier, l’article 230 du nouveau Code pénal gabonais pourrait être appliqué contre lui dans toute sa rigueur. Cet article dispose que « quiconque a volontairement porté des coups ou commis toute autre violence ou voie de fait sur une personne ayant entraîné des blessures ou une altération de sa santé physique ou mentale est puni d’un emprisonnement de 5 ans au plus et d’une amende de 1 000 000 de FCFA au plus ».
Il y a un peu plus d’une semaine, Adrien Moussavou s’en est pris à la quinquagénaire en lui infligeant de graves blessures au moyen de cailloux, non sans l’intimider avec un couteau de cuisine. Déféré devant le procureur de la République près le Tribunal de Libreville, il a ensuite été questionné par le juge d’instruction qui l’a inculpé pour coups et blessures volontaires, mais également pour violences et voies de fait.