Crime faunique : un Gabonais de 27 ans bientôt devant le tribunal spécial de Libreville

L’intéressé (N.F) a été pris en détention de deux pointes d’ivoire lissées.

L’expérience a montré que lorsque des entités concernées par un combat commun travaillent en synergie, les résultats sont globalement positifs. La preuve vient d’en être donnée dans la province du Woleu-Ntem.

Grâce à un partage d’informations, la direction de la lutte contre le braconnage du ministère des Eaux et Forêts, l’Ong Conservation Justice et la Direction générale des recherches (DGR) sont parvenues à mettre la main sur N.F, un présumé trafiquant d’Ivoire. Lequel possédait d’ailleurs deux pointes au moment de son arrestation, selon des sources judiciaires.

Exerçant le métier de menuisier à Oyem, le jeune homme de 27 ans encourt 10 ans d’emprisonnement, conformément à l’article 390 de la loi pénale. Cette peine, en plus des amendes et des dommages et intérêts, peut doubler en cas de circonstances aggravantes.

Selon nos sources, il a été interpellé à la suite d’une action menée par les officiers de police judiciaire dans un quartier de la principale ville du septentrion. L’enquête permettra de savoir s’il a des complices et depuis combien de temps il est dans cette pratique interdite.

Le trafic d’ivoire est en pleine expansion en Afrique. Et le Gabon, qui compte environ 9000 éléphants, n’y échappe pas.

Le 11 août dernier, un réseau international de trafic d’ivoire comptant notamment deux Camerounais et six Gabonais, avait été démantelé au Gabon grâce à l’Ong anti-braconnage Conservation Justice qui avait aidé la police de Lambaréné à traquer les trafiquants dans le centre-ouest du pays. La valeur du butin saisi ce jour-là avait été estimée à 62 millions de FCFA.

Le produit devait être acheminé vers le Cameroun pour finir sur le marché asiatique.

Selon un rapport conjoint de quatre organisations internationales, 17 000 pachydermes ont été abattus en 2011 et les quantités d’ivoire saisi ont triplé ces dix dernières années.

Les saisies d’ivoire sont majoritairement destinées au marché asiatique.

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