21 septembre 2024

Mines : les ambitions gouvernementales présentées aux députés

Lundi dernier, le chef de ce département, Hervé Patrick Opiangah, a exposé la stratégie du gouvernement de la Transition pour le secteur, tout en défendant son budget pour 2024.

Face aux députés de la Transition membres de la Commission des finances, du budget et de la comptabilité publique, lundi dernier, le ministre des Mines a défendu les priorités de son département, conformément à la feuille de route des plus hautes autorités. Des priorités pour lesquelles Hervé Patrick Opiangah a expliqué la nécessité d’une dotation de ressources adaptées au secteur minier, dans le cadre du budget 2024

Dans ce sens, il a indiqué que la dotation globale (hors dépenses de personnels) allouée par le ministère des Mines est de 959 millions 870 mille 702 FCFA en 2024 contre 914 millions 135 702 FCFA pour l’année finissante, soit une nette augmentation de 45 millions 735 mille FCFA. Ceci est dû en partie à la révision à la hausse des crédits de fonctionnement dédiés à la Brigade de contrôle des activités minières.

Aussi, a-t-il informé du lancement effectif, courant 2024, des activités de recherches, en vue de l’exploitation primaire et alluvionnaire sur les permis de Mabaga, Baniaka et Konossoville de la Société équatoriale des mines (SEM). Ce qui justifie la mise à disposition de cette entité étatique d’une enveloppe de 100 millions de FCFA.

Mais qu’en plus, bras séculier du ministère des Mines, la SEM prévoit une acquisition de 5 permis d’exploitation pour les sites de Mabié, Mikongo, Oveng, Koumba et Anveme.

La stratégie exposée par Hervé Patrick Opiangah vise à améliorer la contribution du secteur minier au produit intérieur brut (PIB) du pays. C’est pourquoi, en matière de production, il a indiqué que « pour le permis koumba, il sera question d’améliorer le suivi de la production de l’alluvionnaire par le renforcement des contrats des activités des partenaires de la SEM, l’optimisation de la production par de nouveaux procédés de récupération de loi et la réduction progressive des contrats d’assistance technique en augmentant la capacité de production en propre ».

Par ailleurs, l’exploitation de la carrière sur le permis de Mebong va se poursuivre.

De plus, le Gabon entend honorer ses engagements internationaux. C’est pourquoi, pour l’année prochaine, on note le financement, à hauteur de 6 millions de FCFA, de la prise en charge de la cotisation internationale de l’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA), et 195 millions 735 mille FCFA de dons à l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda.

Le Centre permanent du Processus de Kimberley n’est pas en reste. Le projet de budget pour le ministère prévoit en effet un montant de 21 millions 63 mille FCFA.

Au demeurant, le ministre des Mines a rassuré les parlementaires que cette dotation budgétaire vise à atteindre des objectifs stratégiques pour les deux prochaines années.

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