21 septembre 2024

Outrage au chef de l’État : Sosthène Orphé Lendjedi Ibola flaire le parfum de la liberté

Jugé par le Tribunal spécial, l’homme de Dieu devrait recouvrer la liberté après plus d’un an de détention préventive.

Les portes de la prison centrale de Libreville sont en train de s’ouvrir pour Sosthène Orphé Lendjedi Ibola. Pour qu’il y sorte enfin, car il y est détenu depuis le 15 novembre 2022 pour outrage au chef de l’État.

Le 15 du mois en cours, cet ancien soutien de Pierre Mamboundou Mamboundou (2009) et de Jean Ping (2016), a comparu devant le Tribunal spécial de la capitale pour le motif sus-évoqué.

Cette juridiction pourrait simplement décider de l’arrêt des poursuites contre lui et donc de sa mise en liberté, si elle suit les réquisitions du Ministère public. Le maître des poursuites a, en effet, sollicité à l’audience la couverture du temps déjà passé derrière les barreaux, ainsi que la levée du mandat de dépôt.

Cela, après que la défense ait plaidé purement et simplement sa relaxe. Puisque, l’outrage au chef de l’État étant le corollaire des deux autres infractions (instigation à la destruction des biens publics et association de malfaiteurs) retenues contre Sosthène Orphé Lendjedi Ibola.

Pour Me Martial Dibangoyi-Loundou, « l’outrage au chef de l’État n’a plus de raison d’être car le plaignant, Ali Bongo Ondimba, n’a plus cette qualité depuis qu’il a été déchu ». C’est probablement pour cette raison qu’aucun avocat de l’ancien président de la République n’était présent à l’audience.

La décision du Tribunal spécial devrait rendre sa décision le vendredi 29 décembre prochain. Le 30 tombant le samedi.

Pour mémoire, Sosthène Orphé Lendjedi Ibola, interpellé à Libreville, est en prison depuis la mi-novembre 2022 pour outrage au chef de l’État, appel à la révolte contre l’autorité de l’État, association de malfaiteurs, instigation à la destruction et à la dégradation des biens publics. Des faits en lien avec les évènements survenus au lendemain de l’annonce des résultats donnant Ali Bongo Ondimba vainqueur de la présidentielle de 2016.

Mais déposé par les forces de défense et de sécurité, ce dernier a perdu cette qualité depuis le 30 août 2023. Dès lors, les poursuites judiciaires contre ce chef de famille ne devraient plus avoir lieu.

La semaine prochaine, le prévenu connaîtra la décision de la justice. Une décision qu’il espère en sa faveur, pour lui permettre de passer le premier Nouvel An de la Transition au milieu des seins.

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