
Agé de près de 50 ans, le corps sans vie de ce compatriote aurait été découvert pendu à un arbre mais les genoux au sol, non loin de son domicile, au regroupement des villages Zoolende dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
C’est décidément un début d’année 2024 tragique dans l’Ogooué-Ivindo. Alors que l’on n’a pas encore oublié l’affaire Julien Nkouassa Bemba qui s’est suicidé lundi dernier, après avoir abattu sa mère Alphonsine Bassoumbou à l’aide d’un fusil de type calibre 12, un autre deuil vient d’être enregistré dans cette province.
L’on apprend en effet de sources concordantes que dans la nuit de mardi à hier, le corps sans vie d’un homme de près de 50 ans a été retrouvé pendu derrière son domicile. Le corps de Rodrigue Ibadi (49 ans), un Gabonais, a été localisé dans une broussaille de Zoolende, un morceau de moustiquaire autour du cou et attaché à une branche.
Si cette fin tragique continue de questionner plus d’une personne, le quadragénaire revenait, apprend-on, de la levée de terre de sa belle-sœur qui a eu lieu à l’autre bout de la bourgade située dans le canton Mouniandzi. Apparemment, l’homme ne présentait aucun signe de contrariété.
Une fois chez lui, il aurait exprimé à sa dulcinée le désir de se mettre quelque chose sous la dent. Mais alors que cette dernière s’apprêtait à lui faire à manger, il serait allé dehors, muni d’une lampe torche et d’un morceau de moustiquaire de couleur blanche, pour se donner la mort par pendaison.
Si l’acte de pendaison n’est pas nouveau au Gabon, la position du corps du défunt étonne plus d’un Ogivin. En effet, Rodrigue Ibadi aurait été retrouvé les genoux au sol. Meurtre ou vraiment suicide ?
Le suicide par pendaison est l’acte de se donner la mort par strangulation, à l’aide d’une corde, d’une ceinture, d’un câble électrique ou de tout autre objet permettant de se suspendre en enserrant fortement le cou. A l’évidence, les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Makokou devraient apporter la lumière sur le décès de cet homme qui laisse une veuve et six enfants.