Christian Edou 
Comme en écho à l’opération de Restauration de l’ordre urbain lancée mercredi dernier à Libreville, le délégué spécial en charge de la commune d’Owendo a appelé les commerçants à libérer les trottoirs de la commune dès ce vendredi soir.
Profitant du lancement des travaux routiers sur l’axe Carrefour Sni-La SNI, le délégué spécial en charge de la mairie d’Owendo, le général Arnaud Sandri Nombo, a appelé les commerçants installés le long des trottoirs à libérer cette voie dès ce vendredi 19 janvier au soir, au risque de subir les foudres de la loi. Et avec eux, tous les autres occupants illégaux des trottoirs de la commune.
« La rue n’est pas un marché », a-t-il martelé à ces femmes pour la plupart, qui risquent leurs vies au quotidien, avec la circulation routière attenante. Il les a invitées à rejoindre incessamment les marchés d’Awoungou, de la SNI, et d’Akournam, où des places sont toujours disponibles. Une précision qu’il a donnée à la représentante des commerçantes du Carrefour SNI, Delphine Nguéma, qui justifiait leur présence sur les lieux par une absence de sites dédiés.
« Je sors du marché d’Akournam, où j’ai personnellement constaté que plusieurs places sont toujours libres. On me fait comprendre que les commerçantes refusent d’y aller, au motif que les clients y sont moins nombreux qu’aux abords de la route. Mais la rue n’est pas un marché ! Dès ce vendredi soir, les agents de la police municipale et ceux du commissariat d’Owendo vont commencer à sillonner pour vérifier que les trottoirs ont effectivement été libérés », a averti le maire, drapé de ses habits militaires. Un message que ses interlocuteurs ont semblé avoir bien compris.
