
En début d’année, l’artiste-rappeur, accompagné d’autres personnes, a fait irruption au domicile de l’international gabonais de football sis à Angondjé. Saccageant tout sur leur passage. A la suite de la plainte d’Aaron Boupendza, le Tribunal correctionnel a donc invité les parties à comparaître.
Ce n’est donc que partie remise dans l’affaire qui oppose le footballeur international gabonais, Aaron Salem Boupendza Pozzi, à l’artiste-rappeur Erwin Etougou Ondo, plus connu sous le pseudonyme d’EJ. Après le face-à-face manqué du mercredi 17 janvier dernier, les deux « stars » ont été appelées à comparaître dans deux jours devant le Tribunal correctionnel de Libreville.
Ce, à la suite de la plainte déposée contre le chanteur par l’avant-centre du FC Cincinnati en Major League Soccer (MLS), le championnat américain de première division de football, pour violation de domicile et destruction volontaire de biens appartenant à autrui, rapportent des sources judiciaires. Des faits qui auraient été commis dans la nuit du 3 au 4 janvier courant par Erwin Etougou Ondo, Glaine Reina Angone et Alan Roger Bekale pour se venger de la gifle qu’Aaron Boupendza aurait donnée à Juliana, la petite amie de l’artiste-rappeur, après une houleuse dispute dans un état second.
Les présumés agresseurs ont été arrêtés et conduits dans un commissariat de police de la place. L’audience ainsi programmée permettra de mieux expliciter l’origine du différend et d’établir les responsabilités. Habituée à voir Aaron Boupendza sur les pelouses et EJ dans les salles de spectacle, l’opinion va probablement découvrir d’autres talents devant la justice.
D’ores et déjà, l’on sait que le Code pénal gabonais sanctionne durement la violation de domicile et la destruction volontaire de biens appartenant à autrui. En effet, l’introduction dans le domicile d’autrui à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte est puni de 3 ans d’emprisonnement. Il en est de même de la destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui qui est punie de 2 ans d’emprisonnement.
A noter que le report de l’audience à mercredi 24 janvier prochain a été prise la semaine écoulée, à la demande de Me Homa Moussavou qui, à l’appel du rôle par le président du Tribunal de céans, s’est constitué pour la défense des intérêts de la partie civile, c’est-à-dire l’avocat d’Aaron Boupenza.