
C’est la décision prise par le juge d’instruction saisi du dossier, après l’avoir inculpé du crime de meurtre à des fins de prélèvement d’organes.
Une autre décision aurait immanquablement enflammé la ville de Franceville, bien qu’il y ait toujours de la tension dans l’air. L’on a appris hier que Yannick Noah Belingui, auteur présumé du massacre d’une famille dans le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, séjourne dorénavant à la prison centrale de Yéné.
L’homme de 37 ans a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction saisi du dossier, après avoir été inculpé pour meurtre à des fins de prélèvement d’organes. Un crime prévu et réprimandé par le Code pénal gabonais, en son article 223 alinéa 4. Et qu’il aurait commis dans la nuit du 5 au 6 janvier 2024 au quartier Montagne-Sainte.
Les corps qu’il aurait jetés dans la Mpassa avaient été découverts le 6 janvier. Après une fuite en forêt, il avait été arrêté par les forces de l’ordre peu avant le lever du jour. Il a ensuite reconnu les faits mis sur lui, notamment celui d’avoir coupé et dissimulé la tête et le sexe du chef de la famille qu’il venait de décimer, indiquant qu’il voulait les manger.
Hier, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Franceville, Euphrasie Ayemingui, a fait une communication sur cette affaire. Elle a confirmé que Yannick Noah Belingui a été effectivement déféré au parquet de la République, le 11 janvier dernier.
Non sans mettre en garde, alors que l’instruction suit son cours pour appréhender des complices ou commanditaires éventuels, tous ceux qui, sous le couvert de la liberté d’expression ou de l’information, diffusent de fausses nouvelles susceptibles de troubler l’ordre public.