Le drame s’est déroulé dans la journée du samedi 26 janvier dernier, dans la jeune commune de Ntoum.
Un jeune Gabonais qui ne bénéficiait pas encore du statut d’employé à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), était en pleine opération officielle sur la route nationale 1 avec des collègues. L’intéressé exécutait sa mission quand soudain, il a reçu une décharge venant d’un câble électrique moyenne tension sur lequel il travaillait.
Électrocuté, il est resté inerte et suspendu au même endroit, pendant plusieurs minutes. Ses coéquipiers sur les lieux ont tenté instantanément de voler à son secours. D’abord pour le descendre du poteau, ensuite pour procéder à un massage cardiaque durant lequel la victime a manifesté des signes montrant qu’il était encore en vie.
Il a été mis immédiatement dans un véhicule de service par ses collègues qui l’ont alors conduit à l’hôpital militaire du PK 9 où, une quinzaine de minutes plus tard, il a malheureusement rendu l’âme.
Une fois de plus, ce décès soulève la question de la sécurisation des agents SEEG durant les interventions sur les installations électriques. Sont-ils suffisamment en sécurité quand il s’agit de superviser la distribution du courant électrique aux ménages ?
La problématique de leur professionnalisme suscite aussi des interrogations. Les réponses à ces préoccupations se trouvent assurément du côté de la direction et des agents de la société monopoliste.
Cela, peu après cet incident, les agents des forces de l’ordre se sont rendus sur les lieux afin de procéder à la constatation d’usage, tout en espérant une transparence pour faire la lumière sur ce drame.