21 septembre 2024

Drame de Franceville : les obsèques en attendant les suites judiciaires

Hier, les quatre cercueils étaient exposés dans une maison mortuaire, à l’occasion du dernier hommage rendu aux victimes de Yannick Noah Bélinga.

L’émotion était à son comble hier, avec le début des obsèques du couple assassiné sauvagement à Franceville, en même temps que leurs deux enfants. À la maison mortuaire, quatre cercueils blancs étaient ainsi exposés.

Toujours à l’intérieur de la pièce, des membres de la famille et d’autres personnes compatissantes pleuraient, imploraient le Très Haut tout en continuant à réclamer justice pour ces victimes.

Assurément, la douleur sera encore plus forte aujourd’hui, à l’inhumation. Aussi bien à Léconi pour Jeff Balagha (le conjoint), qu’à Koula-Moutou pour son amante et leurs enfants.

Pour rappel, cette famille a été assassinée froidement à la machette, dans la nuit du 5 au 6 janvier 2024 au quartier Montagne-Sainte, à Franceville, par Yannick Noah Belingui

Choquantes, les images avaient fait le tour des réseaux sociaux. Elles montraient deux nourrissons portant de larges entailles sur les parties supérieures du corps, ainsi que le corps de leur géniteur sans sa tête et ses parties intimes.

Après cette découverte, la tristesse s’était emparée des habitants du chef-lieu de la province du Haut-Ogooué. Lancés à ses trousses, les éléments des forces de l’ordre étaient parvenus à interpeller le meurtrier dans la forêt de Djamiti, alors qu’il tentait de fuir par Moanda.

Depuis quelques jours, il séjourne à la prison centrale de Yéné, à la suite du mandat de dépôt délivré à son encontre par le juge d’instruction en charge du dossier.

Ce professionnel du droit l’avait inculpé du crime de meurtre à des fins de prélèvement d’organes.

Le 22 janvier dernier, la procureure de la République près le tribunal de Franceville, Euphrasie Ayemingui, déclarait que « l’instruction suit son cours pour pouvoir mettre la main sur d’éventuels complices ou commanditaires ». De son côté, l’Assemblée nationale de Transition, par la voix de son troisième vice-président Florentin Moussavou, a appelé la justice à « prononcer une sanction qui fasse école ».

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