Molière se retourne dans sa tombe face à ces fautes qui peuvent nuire au savoir des enfants.
Entre un « S » qui manque, une marque de pluriel et ceux qui écrivent les mots avec des fautes d’orthographe remarquées sur ces affiches qui inondent les espaces publics dans le Grand Libreville, la langue de Molière utilisée comme principale dans le système éducatif gabonais est en danger.
Le contenu plein de fautes grammaticales peut compromettre le parcours scolaire des plus petits. Car, ce qu’ils voient pourrait leur faire croire que c’est la règle, dans la mesure où ces contenus viennent des adultes. Autre fait qui choque, leur abondance et l’insalubrité occasionnée.
Quoi donc de mieux que faire recours aux services d’une personne mieux aguerrie dans le maniement de la langue française pour pondre ces affiches. Car, au-delà du fond, il conviendrait aussi de respecter la forme pour aider les plus petits qui lisent et pourraient reproduire les mêmes fautes.