
C’est à quelques mots près ce qu’a dit le président de la Transition gabonaise au ministre de l’Habitat, et au directeur général de la SNI, lors de l’entrevue qu’il leur a accordée hier vendredi 3 novembre. Le chef de l’État les a enjoints de disponibiliser les logements à des coûts raisonnables.
Des logements sociaux inachevés compris entre 35 et 44 millions de FCFA, avec un apport initial préalable de 30% du prix de vente. Voici certaines des conditions avec lesquelles les Gabonais ont dû composer ces derniers temps, pour obtenir un logement de la SNI, bras séculier de l’État en matière de construction immobilière. Des montants « excessifs » selon le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ainsi qu’il l’a rappelé hier au ministre de l’Habitat, Ludovic Megne, et au DG de la SNI, Hermann Kamonomono.
« Le président de la République nous a instruits de revoir les coûts des logements qui sont extrêmement élevés. Pour le président, les prix actuels ne sont pas acceptables », a indiqué le ministre de l’Habitat.
Et d’ajouter : « Le chef de l’État nous a rappelés que les attentes des populations sont nombreuses sur cette question. Aussi nous faut-il réfléchir rapidement sur un plan d’actions, afin que les Gabonais aient des maisons à des prix qui soient à leur portée »,
Rappelons que le Gabon fait face à un déficit de 200 mille logements. Une situation inquiétante, quand on voit les conséquences qui en découlent, avec des populations contraintes de s’installer dans des zones à risques, à Libreville comme à l’intérieur du pays.