Activité gouvernementale : le Groupe santé pharmaceutique Gabon devise avec Raymond Ndong Sima

Le premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a tenu une importante réunion hier, avec les responsables du Groupe santé pharmaceutique Gabon (GSPG). Cet organe, spécialisé dans la fabrication locale de médicaments, possède une capacité de production impressionnante, allant de 1 à 2 millions de comprimés par jour. Cette rencontre s’est déroulée en présence de Pr Adrien Mougougou, ministre de la Santé.

Les discussions ont été portées sur plusieurs thématiques d’envergures liées à la production de médicaments au Gabon. Les autorités gabonaises ont réaffirmé leur volonté indéfectible de soutenir et d’accompagner cette entreprise dans ses efforts pour renforcer l’industrie pharmaceutique nationale. Ce soutien se traduira par un engagement à veiller au respect des législations et réglementations en vigueur, garantissant ainsi un cadre propice à l’essor du secteur.

A travers cette entrevue, le gouvernement gabonais compte renforcer son engagement envers le développement de l’industrie pharmaceutique nationale. Car, cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à faciliter l’accès aux soins pour tous les Gabonais. Ainsi, en soutenant les activités autour de l’industrie pharmaceutique en général et celles menées par le GSPG en particulier, le gouvernement espère non seulement améliorer l’approvisionnement en médicaments mais aussi stimuler l’économie locale et créer des emplois.

Par ailleurs, il est important de noter que la rencontre entre le chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, et le directoire du GSPG intervient quelque temps après un épisode mouvementé dans le secteur. En effet, le Syndicat des Pharmaciens du Gabon (SYPHARGA), avait émis, le 25 octobre dernier, un préavis de cessation de prestation à l’endroit des assurés de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), pour défaut de paiement d’arriérés de prestations. Une décision qui devait prendre effet le 16 novembre dernier mais dont l’exécution a été stoppée grâce aux négociations entamées entre la CNAMGS et plusieurs autres entités telles que les cliniques, les laboratoires ou encore les établissements sanitaires publics.

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