Suite aux accusations portées contre le Gabon par l’Ukraine, à travers un rapport de la Kyiv school of economics (KSE), relayé par Radio France Internationale (RFI), à l’intérieur duquel il est fait mention de ce que près de 40 des 95 pétroliers, enregistrés sous pavillon gabonais, auraient récemment jeté l’ancre dans des ports russes. Des accusations qui ont été rejetées par le ministre gabonais des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga, tout en apportant des éclaircissements par rapport à cette situation.
En effet, ce dernier a rappelé que ces navires n’étaient pas sous des sanctions au moment de leur enregistrement sous pavillon gabonais. « Ces bateaux-là, quand ils prennent le pavillon gabonais, ils ne sont pas sous une sanction. La plupart sont mis sous une sanction, quand ils enfreignent les normes de la communauté internationale », a-t-il précisé sur l’antenne de RFI.
Dans ce rapport, le Gabon est accusé de fournir à la Russie des moyens pour contourner les sanctions occidentales sur le pétrole. Des accusations qui, selon le ministre gabonais des Transports, ne peuvent être fondées, au vu de la réglementation stricte autour de ces questions. Ce dernier a rappelé que le Gabon s’est toujours arrimé aux réglementations internationales, notamment celles imposées par l’Office of foreign asset control (OFAC), un organisme affilié au département du Trésor des États-Unis, chargé de veiller à l’exécution des sanctions financières.
« Nous avons la liste de l’OFAC. Dès que le nom d’un navire figure sur cette liste, on refuse catégoriquement », a souligné Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, tout en insistant sur le fait que son pays n’ambitionne pas de jouer le rôle de terre d’accueil pour des flottes sous le coup de sanctions internationales.