Affaire du viol d’une élève du lycée Mbélé d’Angondjé : la victime soupçonnée d’avoir menti

À en croire des sources judiciaires, elle aurait plutôt passé la nuit chez un de ses condisciples.

MAD a-t-elle menti à ses parents ? Élève en classe de terminale B au lycée privé Mbélé d’Angondjé, cette jeune fille âgée de 16 ans est, depuis la semaine écoulée, au cœur d’une présumée affaire de viol en réunion qui fait les choux gras des internautes.

Ces faits rapportés par une de ses tantes se seraient produits le 30 du mois dernier, dans la commune d’Akanda où elle habite avec sa famille. Elle aurait en fait dit à ses parents avoir été abusée sexuellement par dix condisciples de terminale, dont le fils d’un colonel de l’armée.

Mais selon des voix autorisées au niveau de la justice, il n’en serait rien. Plutôt, des éléments indiqueraient que «MAD entretient une relation idyllique avec le fils de l’officier en question». Des messages d’amour échangés entre les deux auraient d’ailleurs été trouvés dans le téléphone du garçon.

MAD et les jeunes gens qu’elle dénonce feraient en réalité partie d’un même groupe de travail pour préparer l’examen du baccalauréat. Le 30 mai dernier, elle se serait retrouvée avec eux jusqu’à une heure tardive.

Estimant qu’il était risqué de regagner la maison familiale à cette heure-là, elle aurait décidé de passer la nuit chez l’un des condisciples qui lui aurait cédé sa chambre. Et ce n’est que le lendemain qu’elle serait rentrée chez elle.

Suite au récit qu’elle leur fait, ses parents auraient envahi les réseaux sociaux de publications portant atteinte à l’image de l’officier de l’armée et de son fils. Non sans saisir les services des Forces de police nationale.

Lesquels, pour nécessité d’enquête, auraient convoqué les plaignants et le principal mis en cause. Ce dernier se serait donc rendu samedi à la police, accompagné de son père.

Sauf que là-bas, les choses se seraient mal passées. Après un échange, l’oncle de MAD et le policier auraient commencé à violenter physiquement le colonel S.T, étonné de la tournure des évènements mais gardant son calme.

Voulant repartir chez lui avec son fils, avec l’idée de revenir le lendemain, un lieutenant de police en charge de l’enquête l’en aurait empêché en fermant le portail. «En droit pénal, le geste du policier est considéré comme une séquestration», indique une source judiciaire.

Laquelle informe que l’officier de l’armée aurait déposé une plainte au parquet de Libreville contre l’oncle de MAD pour «agression physique et injures publiques». Il devrait bientôt s’expliquer sur ces accusations devant le procureur de la République. Quant au lieutenant en question, sa convocation serait imminente devant l’inspection de la police.

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