La victime serait une mineure de moins de 18 ans. Les faits auraient eu lieu jeudi dernier dans une broussaille du Cap Santa Clara.
Agée de 16 ans seulement, inscrite en classe de terminale B au lycée Mbélé d’Agondjé et ne connaissant apparemment pas encore les hommes, la jeune MAD est sous le choc depuis la semaine écoulée. Plus exactement jeudi 30 mai dernier. Vivant en famille dans la commune d’Akanda, elle aurait été victime d’abus sexuel de la part d’autres apprenants de son établissement qui, eux, seraient en terminale C.
De sources policières, la petite fille aurait cheminé avec ses présumés bourreaux car habitant tous dans la même zone. Sur proposition des garçons dont le nombre n’a pas été précisé, elle aurait consenti de partager un jus avec eux dans un petit maquis du coin.
A peine aurait-elle commencé à boire qu’elle aurait ressenti le besoin de se soulager. Alors qu’elle se trouvait dans les vestiaires du bar en question, ses compagnons auraient mis des substances dans son verre.
De retour dans le troquet, MAD aurait terminé sa consommation sans se douter de rien. Sauf que, quelques instants plus tard, elle aurait été prise par un malaise. Des crises vertigineuses.
La voyant désormais dans un état inconscient, ses condisciples auraient décidé de l’accompagner jusqu’à son domicile. En chemin, ils auraient plutôt bifurqué vers un chemin menant à un endroit sinistre. L’on parle d’une broussaille au Cap Santa Clara où, après avoir abusé d’elle, ils l’auraient abandonnée à moitié nue.
C’est plusieurs heures après que la jeune fille se serait réveillée, dans un état trouble. Réveillée ensuite de son étourdissement, elle aurait regagné la maison familiale. Une fois là-bas, les parents inquiets auraient eu la présence d’esprit de fouiller son sac. Ils auraient retrouvé des drogues, selon nos sources qui indiquent que l’un des bourreaux serait le fils d’un colonel des forces de défense et de sécurité.
Toujours selon nos informateurs, quatre présumés auteurs de ce viol en bande organisée auraient déjà été interpellés par les services de l’état-major des polices d’investigations judiciaires. Sauf que l’officier mentionné plus haut tenterait d’entraver la procédure y relative, en usant de son autorité et de ses relations pour extraire son fils nommément cité par ses complices comme élément clé de ce viol en réunion.