Allocations budgétaires : « Réduire les intervenants et supprimer les pourboires »

Si on l’a plus souvent entendu sur les questions éducatives, le leader syndical Fridolin Mve Messa n’en demeure pas moins un analyste de l’actualité de son pays, qu’il espère voir s’améliorer sur le plan de la gestion des budgets alloués aux entités de l’État.

Il a, pour cela, fait un chapelet de propositions aux autorités de la Transition, dans l’optique d’assainir ce secteur qui est longtemps resté un champ de copains et de coquins, sinon un réseau opaque, où soudoyer était la norme.

M.Mve Messa propose ainsi l’assouplissement des mécanismes de décaissement des fonds, parce que, dit-il, il y a trop d’intervenants et de pourboires exigés. Il souhaite par ailleurs que l’on fixe la durée de traitement d’un dossier avant le décaissement des fonds, que l’on supprime le concept de « Queue de budget », qui profitent plus aux individus qu’aux administrations. Il appelle aussi à l’exécution des budgets dès leur adoption et après promulgation de la loi ( 12 mois comme au privé ), à la suppression des quotas imposés aux administrateurs de crédits dans l’exécution des budgets( 25%, 35%, voire 50%). Ou enfin, mesure plus discutable, à l’annulation de la Budgétisation par objectifs de Programmes (BOP), pour un retour à une gestion budgétaire selon les moyens disponibles.

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