Aménagement de la route Ndendé-Tchibanga : un niveau d’exécution satisfaisant

En visite sur ce tronçon long de près de 91 Km, le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou, a pu apprécier les efforts de l’entreprise chinoise Covec qui a déjà réalisé 61% du chantier.

LE samedi 9 décembre 2023, le président de la transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, relançait le bitumage de la route Ndendé-Tchibanga (90,75 Km). Cinq mois après, les travaux ont déjà connu un niveau d’exécution de 61,14%.

Le constat vient d’être fait par le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou, à la faveur d’une mission de suivi-évaluation des chantiers redémarrés par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Adjudicataire desdits travaux, l’entreprise chinoise Covec est à pied d’œuvre pour respecter les délais contractuels de livraison fixés à un an et demi. «La société chinoise a véritablement mis le pied à l’étrier, d’où ma satisfaction à l’issue de cette visite», a déclaré le membre du gouvernement.

Initié et démarré en 2013, ce projet a été arrêté le 17 décembre 2015 en raison d’un certain nombre de griefs imputables aux dirigeants gabonais de l’époque. Cela, alors même qu’il ne restait qu’environ 25 Km à exécuter pour connecter les chefs-lieux des départements de Mougoutsi et de la Dola par une voie entièrement bitumée.

A leur arrivée au pouvoir, les autorités de la transition ont pris la résolution de relancer les travaux de cette voie de communication qui dessert notamment les villes de Gamba et Mayumba. Selon Zhu Junbo, le directeur général de Covec, «les travaux de terrassement sont suffisamment avancés, notamment sur la partie Pegnoundou-Tchibanga longue de 25 Km. Et nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour nous remobiliser davantage, après une longue période d’arrêt».

Avant la suspension des travaux en 2015, Covec avait déjà réalisé 56 Km de grave bitume, en plus d’une planche d’essai, de quatre ouvrages d’art et de onze d’ouvrages hydrauliques de traversée. C’est donc dire que beaucoup avait été fait par la société chinoise, puisque l’on était à plus de 50% de réalisation.

Cela dit, l’infrastructure projetée comprend notamment une chaussée en béton bitumineux large de 7 mètres, avec des accotements de 1,5 mètre et des ouvrages d’assainissement. La visite de l’ensemble du linéaire a permis à l’administration des Travaux publics de faire un certain nombre de recommandations à l’entreprise, afin de réaliser une voie de communication durable.

Notons que le ministre Flavien Nzengui Nzoundou s’est également imprégné du niveau d’avancement des travaux en cours d’exécution sur les 20 derniers kilomètres entre Tchibanga et Mayumba, abandonnés par le groupe Sericom de l’Italien Guido Santullo et aujourd’hui octroyés à Covec. Là aussi, il y a de quoi se satisfaire des opérations menées actuellement par cette entreprise.

Au demeurant, la réalisation de ces deux projets fait partie de la politique du gouvernement de développer son réseau de transport routier, à l’effet de mieux prendre en compte les problèmes logistiques et de transports des provinces productrices constituant le tissu économique du Gabon. Les routes Ndendé-Tchibanga et Tchibanga-Mayumba s’intègrent parfaitement dans la stratégie du développement du pays, à travers le programme d’aménagement du réseau routier (PARR) initié en 1992 et qui est désormais dans sa seconde phase.

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