Depuis quelques temps, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) fait face à de nombreux soubresauts. En effet, à l’aune de cette nouvelle rentrée académique, plusieurs responsables d’établissements ont manifesté leur mécontentement envers ce qu’ils considèrent comme étant du favoritisme.
En clair, ces derniers mettent en avant le fait que plusieurs nouveaux bacheliers aient été envoyés dans certains établissements supérieurs, au détriment d’autres. Chose qui n’a pas manqué de faire réagir le Pr Ruphin Ndjambou, directeur général de l’Anbg.
Pour ce dernier, ces plaintes ne seraient que de la diffamation de ceux qui feraient du bruit : «Je n’assiste pas à la commission technique. Il faut voir le président de la commission technique », a-t-il indiqué auprès de nos confrères de Gabon Media Time(GMT). Aussi a-t-il ajouté : «les établissements non éligibles viennent du ministère et non de l’ANBG». Un argumentaire qui témoigne de la confusion qui règne.
Poursuivant son propos, le directeur général a évoqué le cas de l’Institut Supérieur d’ingénieur (ISI), établissement qui compte parmi les entités qui ne devraient plus accueillir les étudiants jusqu’à nouvel ordre : «Nous avons une liste ici des établissements interdits par le ministère. On ne communique pas cette liste car dans l’année on a dû enlever les étudiants dans ces établissements à cause de la mauvaise organisation académique (…) Le processus d’accréditation des établissements a révélé les bons et les mauvais. Ce sont les mauvais qui font du bruit..», a-t-il souligné. Une approche qui va certainement attiser les tensions entre les responsables d’établissements. Car, la tension reste vive et seuls les dix-neuf (19) établissements validés par la tutelle accueilleront les étudiants cette année.