Les états généraux de l’Habitat se sont achevés dernièrement sur une multitude de recommandations, visant à faire en sorte que chaque famille gabonaise dispose d’un terrain viabilisé et/ou d’un logement décent, dans les délais impartis à la Transition. Une urgence, dans un pays où le déficit en logements est estimé à 300 mille unités.
Au titre des recommandations émises par les participants à l’endroit des autorités, on peut citer : « Elaborer le code de l’urbanisme et de la construction; Restaurer la Banque de l’Habitat du Gabon; Utiliser la prime de logement des agents publics comme mécanismes de garanti au crédit immobilier; Pénaliser la vente de terrains sans titres; Mettre en place un data center pour l’archivage digitalisé et la gestion de toutes les informations cadastrales; créer un établissement spécialisé dans les aménagements fonciers ».
Mais encore, « renforcer le cadre juridique et réglementaire en matière domanial ; intégrer les droits d’usages coutumiers, et encadrer la fonction de chef de quartier dans la législation domaniale ». Ou enfin, « doter le ministère de l’Habitat, dans le cadre du projet de loi des finances rectificative 2024, d’un budget minimum de 50 milliards de FCFA, pour lancer les grands chantiers de production des parcelles et de construction des logements sociaux sur l’ensemble du territoire ». C’est dire que la balle est désormais dans le camp des autorités de Transition.