La Rédaction 
Face à la hausse vertigineuse des prix de consommation, les Gabonais s’impatientent quant à l’application des résolutions issues des Assises sur la vie chère, tenues en avril dernier à Libreville.
L’espoir suscité par les Assises sur la vie chère s’envole progressivement dans les cœurs des Gabonais. Deux mois après cette grand-messe, l’application des résolutions se fait toujours attendre, au motif de la nécessité de modifier, préalablement, la loi de finances.
Mais dans le même temps, les commerces continuent la valse des prix, sans que l’État n’y oppose une réelle solution.
Les assises sur la vie chère s’étaient pourtant achevées sur une note positive pour les ménages, avec des résolutions telles que la détaxation des produits alimentaires importés.
Entre autres mesures : surtaxer les produits de luxe comme la cigarette et le champagne, combattre la parafiscalité, mettre fin au racket policier, encourager les producteurs locaux, aménager les pistes agricoles, ouvrir les carrières de sable et de gravier pour baisser les coûts des matériaux de construction, etc.
Vivement donc que le circuit parlementaire accélère le rythme, pour l’application complète des résolutions issues des Assises sur la vie chère.
