Rudain-Frayse OKANA 
Si le monde du football africain semble être depuis quelques semaines dans l’interrogation, par rapport à la tenue ou non de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Maroc, pays hôte de la compétition, la Confédération africaine de football (CAF) a souhaité lever toute équivoque par rapport au choix porté sur le pays des Lions de l’Atlas du capitaine Ashraf Hakimi. L’instance faîtière africaine a annoncé maintenir sa confiance au Maroc, malgré la grogne sociale qui touche le pays depuis plusieurs semaines.
Patrice Motsepe, président de la CAF, s’est voulu optimiste, mais surtout rassurant, à seulement 74 jours de l’ouverture de la 35e édition de la CAN Maroc 2025, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Si le pays est secoué aujourd’hui par une vague de contestation, à l’appel de plusieurs plateformes de jeunes, rassemblées au sein du mouvement « Génération Z », qui prend de plus en plus d’ampleur à travers certains pays, le Maroc garde la faveur des dirigeants du football continental. Ce soutien, est un message envoyé aux détracteurs, qui voient d’un mauvais oeil, la tenue d’un tel événement dans le Royaume, au regard des tensions qui existent.
Réunis au cours d’une rencontre annuelle, Motsepe et l’ensemble des dirigeants ont évoqué des garanties pouvant permettre à chacun de préserver la confiance accordée aux autorités marocaines, jusqu’à présent. Si les actions de la « Gen Z 212 » restent virulentes à travers les grandes villes du pays, marquées notamment par des mobilisations dans les rues ou encore les affrontements avec les forces de sécurité, elles semblent être maîtrisées pour l’heure. C’est dans ce contexte que la CAF maintient que les préparatifs avancent comme prévu.
Par ailleurs, l’instance entend s’appuyer sur les autorités marocaines pour garantir la tenue d’une compétition dans des conditions les plus sûres.
