
Le 2 avril 2025, une nouvelle gamme de pièces de monnaie faisait officiellement son entrée sur le marché de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), pour pallier la pénurie de monnaie métallique dans la zone, comme l’avait annoncé la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC), causée par une exploitation illégale, notamment en direction de l’Asie. Seulement, cinq (5) mois plus tard, les agents économiques et différents utilisateurs de ces pièces, peinent toujours à distinguer certaines d’entre elles, lesquelles présentent une similitude en matière de caractéristiques.
Lors d’un échange commercial, les agents économiques doivent désormais redoubler de vigilance, au-delà des exigences habituelles, de peur de se tromper au cours de l’échange. La raison, des nouvelles pièces de monnaie qui ne facilite pas les affaires. Comme illustration, nous avons les pièces de 25 FCFA, 50 FCFA et celles de 100 FCFA, qui, étrangement, présentent les mêmes caractéristiques, augmentant ainsi une confusion auprès des utilisateurs.
Si l’objectif de départ visait à faire face au trafic illégal de ce métal, aujourd’hui, la mise en circulation de cette nouvelle gamme de pièces de monnaie est venue créer une ambiguïté qui ne serait être négligée. Il est à noter que lors de la mise en service des pièces de monnaie sur le marché de la CEMAC, l’opération de l’institution bancaire sous-régionale concerne les pièces de 1, 2, 5, 10, 25, 50, 100, 200 et 500 FCFA, en plus des billets de banque.